Mehalaine, Souad2018-01-162018-01-162017http://hdl.handle.net/123456789/581Le but de ce travail est l’étude de la composition chimique et l’évaluation de l’activité antibactérienne des huiles essentielles extraites de quelques plantes médicinales de la région semi aride algérienne : Thymus algeriensis Boiss & Reut., Rosmarinus officinalis L., Marrubium vulgare L. de Ain Beida et Salvia officinalis L. de Constantine. Ainsi la germination et la propagation in vitro de ces espèces ont été évaluées pour objectif de production et conservation. L’extraction des huiles essentielles a été effectuée par hydrodistillation et leur analyse chimique par la technique de la CG/SM. Les huiles essentielles ont été testées pour leur pouvoir antibactérien par la méthode de diffusion de disques et la concentration minimale inhibitrice. Les graines des quatre plantes ont été testées in vitro pour leur capacité germinative et leur réponse à l’effet de l’acide gibbérellique (GA3). La propagation in vitro a été effectuée par la culture de fragments de 5 mm sur milieu de culture Murachige et Skoog additionné de différentes concentrations de l’acide indole-3-acétique (AIA) et N-6-furfuryladenine (Kin) et l’incubation des explants à une photopériode (16h/25 °C, 8h/15 °C) dans un phytotron. L’analyse CG/SM a indiqué que les composés majoritaires sont camphor (13.62%), 1.8-cinéole (6.00%), borneol (5.74%), viridiflorol (4.00%), linalool (3.93%), α-terpineol (3.80%) et caroyophyllene oxide (3.50%) pour l’huile de T. algeriensis. Camphor (17.09%), Z-β-ocimène (10.88%), isobornéol (9.68%), α-bisabolol (7.89%), bornéol (5.11%), trans caryophyllène (4.40%) et α-terpinéol (4.03%) pour R. officinalis. β-thujone (16.44%), viridiflorol (10.93%), camphor (8.99%), 1,8-cinéole (8.11%), trans-caryophyllène (5.85%) et α-humulène (4.69%) pour l’huile de S. officinalis. Les tests antibactériens ont montré que les huiles essentielles de T. algeriensis et S. officinalis ont présenté des diamètres d’inhibition élevés vis-à-vis de Staphylococcus aureus (17.3 ± 0.58, 15.5 ± 0.50 mm) respectivement avec une faible concentration minimale inhibitrice (CMI=0.20 mg/ml). Escherichia coli s’est montré moins sensible et Pseudomonas aeruginosa s’est montré le plus résistant vis-à-vis de trois essences testées. Les tests de germination in vitro ont indiqué un pouvoir germinatif important et des taux de germination élevés des graines de T. algeriensis (80 à 100%) et M. vulgare (53.30 à 86.70%). R. officinalis et S. officinalis ont présenté des taux de germination très faibles. L’application de la GA3 n’a exercé aucun effet significatif (P > 0.05) sur le taux de germination chez les quatre espèces. Les résultats obtenus de la propagation in vitro ont montré que la combinaison entre l’AIA et la kinétine a exercé des effets significatifs sur la callogénèse et la caulogénèse chez T. algeriensis, R. officinalis et M. vulgare (P < 0.05 et P < 0.001). Les concentrations (5 mg/L AIA, 5 mg/L Kin) et (5 mg/L AIA, 10 mg/L Kin) ont présenté les meilleures formations de cals chez T. algeriensis (20 et 23.30%). Les concentrations (2.5 mg/L AIA, 5 mg/L Kin) ont induit le meilleur taux de callogénèse chez R. officinalis (56.70%). Les interactions (2.5 mg/L AIA, 2.5 mg/L Kin), (2.5 mg/L AIA, 5 mg/L Kin) et (5 mg/L AIA, 5 mg/L Kin) ont présenté les meilleurs taux de cals formés chez M. vulgare (33.30 et 36.70%). Les trois espèces ont montré des taux faibles de caulogénèse. Par contre, S. officinalis n’a montré aucun changement morphogénique chez toutes les combinaisons hormonales appliquées.frHuiles essentiellesActivité antibactériennePlantes médicinalesGermination in vitroPropagation in vitroOther