Hammache, Seddik2023-11-272023-11-272022-09-27http://dspace.univ-oeb.dz:4000/handle/123456789/17053On ne peut évoquer Alger, sans citer sa majestueuse baie et son amphithéâtre de verdure, on ne peut citer Alger sans mentionner ses crêtes, promontoires et piton où s’est accrochée une médina sur un site presque ingrat à la construction, on ne peut surtout pas citer Alger sans avoir à l’esprit l’idée d’ascension. Alger n’est pas plate. Fatalement à un moment ou un autre on monte où on descend. Pour descendre ou monter, l’amphithéâtre algérois offre une série d’espaces de transitions typiques qui relient avec virtuosité la ville, son port, ses plateaux et ses quartiers de crêtes. Une panoplie de dispositifs ingénieux vous fait presque oublier l’effort à fournir pour affronter la pente. La descente vous offre par contre des moments de vues panoramiques exceptionnelles sur la ville. Il ne s’agit pas seulement du simple escalier normalisé mais de toute une variété subtile de dispositifs à commencer par les espaces publics léguée par l’historique Casbah que la ville coloniale a su traduire par un rapport subtil au site. Pour vaincre la pente, les rues se courbent, mais elles abdiquent lorsque la pente devient trop raide. Il fallait recourir aux escaliers urbains et inventer une nouvelle syntaxe d’espaces de transition et de raccourcis. La ville coloniale embellit le paysage par un riche répertoire de rampes, de boulevard en gradin et de voutes upportant un majestueux front de mer. Les percées implantées sur les anciens remparts de la Casbah et les fortifications militaires ponctuent les quartiers et offrent de belles perspectives sur le port et la mer. Paradoxalement les obstacles topographiques ont servi de sujet de projets qui ont enrichi le répertoire typologique de la ville avec sa panoplie d’escaliers, de percées et de jardins à forte déclinaison topographique qui fondent aujourd’hui la singularité d’alger. Rues en gradins, escaliers monumentaux et percées s'inscrivent en prolongement du système d’espaces publics et constitue aujourd’hui une valeur ajoutée à la ville et son attractivité touristique. We cannot mention Algiers, without mentioning its majestic bay and its amphitheater of greenery, we cannot mention Algiers without mentioning its ridges, promontories and piton where hung a medina on a site almost ungrateful to the construction, we cannot mention algiers without having in mind the idea of ascent. Algiers is not flat. Inevitably at one time or another we go up or down. To go down or up, the Algiers amphitheater offers a series of typical transition spaces that connect with virtuosity the city, its port, its plateaus and its ridge districts. A variety of ingenious devices almost makes you forget the effort required to face the slope. The descent offers you moments of exceptional panoramic views of the city. It is not only the simple standardized staircase but a whole subtle variety of devices starting with the public spaces bequeathed by the historic Kasbah that the colonial city has been able to translate into a subtle relationship to the site.To overcome the slope, the streets bend, but they abdicate when the slope becomes too steep. It was necessary to resort to urban stairs and invent a new syntax of transition spaces and hortcuts. The colonial city embellishes the landscape with a rich repertoire of ramps, stepped boulevards and vaults supporting a majestic waterfront. The breakthroughs locatedsteep. It as necessary to resort to urban stairs and invent a new syntax of transition spaces and shortcuts. The colonial city embellishes the landscape with a rich repertoire of ramps, stepped oulevards and vaults supporting a majestic waterfront. The breakthroughs locatedfrImportance du patrimoine et tourisme urbain : Site d’Alger, escaliers et rues en gradinArticle