Belkhir, DjowaydaLaouami, AminaBerkane, Mohamed2018-12-052018-12-052018http://hdl.handle.net/123456789/6911Comme le laisse entendre l'intitulé de cette thèse, il s'agit de trouver le ou les relations entre l'ouverture et la clôture d'un roman fragmentaire. Après une riche exemplification portant sur plusieurs romans, surtout d'appartenance néoromanesque, nous nous sommes penchés avec plus d'intérêt sur Mobile de Michel Butor, La Jalousie d'Alain Robbe-Grillet et Le Jardin des Plantes de Claude Simon à cause de leurs utilisations particulières et inédites de la rupture et leurs pouvoirs incontestés de la stylisation du fragment. Nous sommes partis de la conviction suivante : l'ouverture et la clôture du roman sont des lieux textuels stratégiques par excellence, hautement symboliques et largement codifiés. Ils supportent à eux deux tout l'édifice du texte littéraire. Dès lors, nous avons considéré le roman -qui est avant tout un texte, défini, empiriquement, par ses limites, c'est-à-dire, les pauses qui l'encadrent ; et, théoriquement, par sa cohérence - comme un espace sémiotique structurellement délimité. La méthode préconisée pour analyser cette écriture fragmentaire s'est basée sur une identification des fragments qui sont généralement constitués de motifs récurrents. Nous avons pu établir que la structuration de ses motifs est pour le moins significative, et rentre dans le travail d'une dynamique incipitielle, et respectivement excipitielle, qui s'est étendue à une relation ouverture/clôture qui a définitivement considéré le roman comme un tout.frEcriture fragmentaireNouveau romanExcipitIncipitEtude comparative des méthodes de classificationOther