Mahdi, Soumia2018-12-172018-12-172014http://hdl.handle.net/123456789/7262Les Eaux charriées par l’Oued Boumerzoug et ses affluents, notamment, l’Oued El Kleb, l’Oued Sigus, l’Oued El Mellah et l’Oued El Berda sont utilisées pour irriguer des terres agricoles réparties sur les communes d’Ain Fakroun, Sigus, Ouled Rahmoun et El Khroub. Les principales spéculations concernées par l’irrigation avec ces eaux sont les cultures fourragères, la céréaliculture et les cultures maraîchères. Une étude a été conduite au cours de la période Janvier-Mai de l’année 2014, dont le but est d'évaluer la variation spatiale de la qualité physicochimique des eaux de ces oueds ainsi que leur aptitude à l'irrigation agricole. Au cours de la campagne de prélèvement (mois d’Avril), les eaux de huit stations ont fait l’objet d’analyses physicochimiques : la température, le pH, la conductivité électrique, la salinité, les matières en suspension, la turbidité, la demande biochimique en oxygène, l’oxygène dissous, la dureté, l’alcalinité et les ions : Ca2+, Mg2+, NH4 +, NO3 -, Cl-, PO4 3- et SO4 2- par les méthodes conventionnelles. Le diagnostic de la qualité des eaux des oueds étudiés montre que les paramètres de la minéralisation sont excessivement élevés et la pollution azotée est considérable. Les eaux de la partie amont du bassin versant sont plus touchées par la salinité, une conséquence du climat semi aride et des formations géologiques caractérisant la région. La région située entre Ain Fakroun et El Khroub est confrontée à une pollution azotée de l’eau, résultant en partie des activités anthropiques.frEau uséePollutionOuedSemi ArideOther