Derbai, Imane2019-01-102019-01-102015http://hdl.handle.net/123456789/7914L’Etude présenté dans ce mémoire porte sur l’application des méthodes classiques d’intégration numériques pour l’évaluation de la stabilité transitoire des réseaux multi-machines celle-ci qui constitue un sujet d’actualité et revêt une importance primordiale dans l’exploitation et la planification des systèmes énergétique. Dans le premier chapitre nous avons rappelé les différents phénomènes transitoires qui peuvent affectés les réseaux électriques ainsi que les définitions et la classification de la stabilité et les méthodes utilisées dans la littérature pour l’évaluation de cette dernière dans les réseaux électriques. La modélisation de tout les éléments du réseau électrique a fait l’objet du deuxième chapitre dont lequel nous avons développé toutes les équations de performances d’un réseau électrique et nous avons expliqué avec plus de détails les méthodes d’évaluation de la stabilité transitoire en particulier des aires égales. La méthode d’intégration numérique est basée sur la résolution des équations différentielles non linéaires qui décrites le phénomène de la stabilité transitoire. Plusieurs techniques numériques sont utilisées pour résoudre ces systèmes à savoir la méthode d’Euler et de Runge-Kutta. La méthode d’intégration numérique est toujours considérée comme la méthode de référence en comparaison avec les autres méthodes au niveau de la précision. L'évaluation de la stabilité transitoire avec cette méthode comporte trois phases : L’étude du système avant défaut (écoulement de puissance), la phase pendant le défaut et la phase après élimination du défaut. Les avantages des méthodes d'intégration numérique, s’expriment par: - Permettent d'inclure dans le modèle mathématique les caractéristiques dynamiques des générateurs, des charges, des systèmes de régulation, les moyens et les systèmes de contrôle avancés (AVR, PSS, …) ; - La possibilité d’avoir les réponses temporelles de toutes les variables du réseau qui contiennent les informations importantes sur la dynamique du réseau (les tensions, les angles, la fréquence, ainsi que les puissances) ; - La possibilité de calculer les impédances apparentes, les courants de lignes, les tensions de jeux de barres. La limitation principale de cette méthode en plus de sa complexité est le temps de calcul important qui ne permet pas d’entreprendre des applications en temps réel.frStabilité transitoireIntégration numériqueEvaluation de la stabilité transitoire d’un réseau électrique par intégration numériqueOther