Mazouz, Toufik2018-01-222018-01-222007http://hdl.handle.net/123456789/845L'urbanisation accélérée après la 2ème guerre mondiale était un phénomène universel. Depuis on assista à un étalement des villes, où les centres villes se vident de leurs habitants et de leurs commerces. Cette urbanisation caractérise aussi la plupart des villes algériennes, y compris les villes moyennes. De vastes périphéries se sont constituées autour des centres-villes. La ville traditionnelle apparaît inadaptée aux mutations sociales et territoriales sectorisant la ville en quartier d'affaires, les différentes gares, l'usage des moyens de transport nouveaux etc. Le développement de la périphérie apparaît et devient la composante majeure de l'espace urbanisé, sous formes de nouvelles centralités selon des logiques fonctionnelles (commerciales. administratives, culturelles), les centralités ainsi créées vident progressivement l'ancien noyau de toutes ses composantes les plus nobles en réduisant son rôle sémiotique et symbolique. La complexité de notre civilisation contemporaine, renforcée par l'apparition de nouvelles activités de service et des nouvelles formes de production, a bouleversé alors le schéma traditionnel des centralités, même les petits centres urbains et les villes moyennes voient leur périphérie prendre une dimension importante. Au lendemain de l'indépendance Oum El Bouaghi était un simple village colonial, après le découpage de 1974, celle-ci est transformée en une ville moyenne de l'est algérien et elle est devenue par la suite une agglomération urbaine très complexe où l'Etat est pratiquement le seul acteur. La promotion administrative était immédiatement suivie d'un investissement public, et d'une explosion urbaine sans précédent qui a créé un certain nombre de problèmes, le développement de la ville a pris des formes qui répondent beaucoup plus aux besoins quantitatifs en matière de logements et équipements, ce qui a conduit à l'émergence de plusieurs quartiers totalement détachés du tissu ancien conçu sur le principe de zonage qui encourage l'apparition de nouveaux tissus hétérogènes et ségrégués dans les nouveaux tissus et les ZHUN. L'absence de la mixité sociale menace l'homogénéité et la cohérence de l'urbain et favorise les maladies modernes de la ville. Ainsi cet humble travail que nous avons entrepris repose sur l'identification des lieux centraux et leur l'impact sur l'ancien tissu de la ville d'Oum El Bouaghi.otherUrbanismeLa Réalité urbaine à Oum-El-Bouaghi entre un centre ville ancien délaissé et centralités nouvelles monofoctionnelles et stérilesOther