Incidence des infections microbiennes chez l’enfant
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Date
2023
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Publisher
Université d’Oum El Bouaghi
Abstract
L'enfant est particulièrement vulnérable aux infections microbiennes et peut souffrir de complications graves qui sont moins courantes chez les adultes. Car leur système immunitaire n'est pas encore pleinement développé.
Dans ce travail, nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive basée sur l’analyse des dossiers archivés des enfants âgés de 0 à 15 ans, admis aux services de pédiatrie dans quatre hôpitaux de la wilaya d’Oum El Bouaghi, durant une période d’une année, allant d’avril 2022 jusqu’à Mars 2023. Dans le but de déterminer d’une part la fréquence des différents types d’infections chez l’enfant au niveau des services de pédiatrie des hôpitaux de la wilaya ; et d’autre part d’analyser les liens probables entre ces pathologies et l’âge, le sexe, la saison et l’agent infectieux en cause.
Un total de 1341 dossiers ont été analysés dont : 540 provenaient de l’EPH Slimane Amirat AIN MLILA ; 204 de l’EPH HamoudaAmeur AIN FEKROUNE ; 290 de la Maternité Slimane Amirat OUM EL BOUAGHIE et 307 de la Maternité Boumali Mohammed AIN EL BEIDHA.
Les infections respiratoires ont été les plus fréquentes avec un taux de 556 cas (voir 41%) suivie par les infections gastroentérites avec 495 cas (voir 37%).
Le groupe d'âge le plus vulnérable concerne les tout-petits enfants à bas âge, des nouveau-nés jusqu'à l'âge de trois ans, ayant un pourcentage de 85%.
D'après nos résultats, aucune corrélation significative n'a été observée entre le sexe des enfants et les infections analysées, à l'exception des gastro-entérites aiguës (p=0,043<0,05) avec une prédominance masculine (60%), et des infections urinaires (p=0,001<0,05) dont on a remarqué une prédominance féminine (61%). Ces dernières (IU) étaient majoritairement d'origine bactérienne, avec une prédominance des entérobactéries (40%) suivies des Enterococcus (36%).
Une augmentation des infections respiratoires chez l’enfant a été observée pendant les saisons hivernales, tandis que les GEA ont montré une prévalence accrue pendant les saisons chaudes (p < 10-3). De même la méningite a montré une légère augmentation au printemps et en été.