Economie du savoir, gouvernance d’entreprise et partage du surplus
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Date
2022-12-02
Authors
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Publisher
Université De Larbi Ben M'hidi Oum EL Bouaghi
Abstract
La gouvernance des entreprises a donné lieu à un nombre
important de publications dont la plupart se sont
focalisées sur la gouvernance actionnariale considérée
comme la solution idoine pour discipliner les managers.
Le basculement de l’économie réelle vers l’économie de
la connaissance a introduit celle-ci comme une variable
déterminante dans la production du surplus. Le surplus est
entendu ici comme le supplément de la valeur produite
qui permet de rémunérer les facteurs de production
(capital et travail).
L’introduction de la connaissance, nous conduit vers un
modèle de gouvernance qui privilégie la dimension
productive des savoirs. C’est-à-dire la création de la
valeur par la connaissance d’où la prise en compte de
ceux qui détiennent cette connaissance. Dans ce cas, ces
détenteurs de connaissances (knowledge workers)
revendiquent leur part dans le surplus de l’entreprise.
C’est un nouveau modèle de gouvernance qui doit tenir
compte de ceux qui produisent le surplus et de la manière
dont il est réparti. Tel est l’objectif de ce travail dont
l’hypothèse centrale est : plus les connaissances sont
spécifiques et plus les salaires que perçoivent ceux qui
détiennent ces connaissances sont importants.
Corporate governance has given rise to a
large number of publications, most of which
have focused on shareholder governance,
which is considered the appropriate solution
to discipline managers. However, taking
knowledge into account as a quasidetermining variable in the production of
surplus leads us to a governance model that
favors the productive dimension of
knowledge. Seen from this perspective,
Charreaux (2002) defines the governance of
organizations as the set of mechanisms that
increase the potential for value creation
through learning and innovation. The
dominant model of governance based solely
on the relationship between shareholders and
managers ignores the power that knowledge
workers (specific human assets) can exercise
in the distribution of surplus.
It is a new model of governance that
must take into account who produces the
surplus and how it is distributed. This is the
objective of this work, the central hypothesis
of which is: The more specific the
knowledge, the higher the wages received by
those who hold this knowledge.
Description
Keywords
Economie du Savoir, Gouvernance D’entreprise