Réparation et numérisation des endommagements causés par l’Alcali Agrégat Réaction (AAR) dans les ouvrages en béton armés
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Date
2018
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Publisher
Université Oum El Bouaghi
Abstract
Dans le domaine du génie civil dus aux
attaques alcalines de la pathologie de l’alcali-agrégat-réaction dite alcali-réaction (AAR ou
AR) ont été observés en 1942 aux États-Unis (Californie) par Stanton. Ce sont des réactions
entre le ciment et les granulats d’après le ministère des transports de la Californie. Et depuis
la découverte des désordres due à l’AAR; plusieurs pays se sont intéressés par la suite à cette
pathologie. Les symptômes du vieillissement précoce du béton, liées à l’AAR se manifestent
par : des colorations des parements (blanchâtres) et des gels, les fissures orientées et mêmes
en réseau polygonal maillé (faïençage), des gonflements et des mouvements considérables
(déformations), des pustules, décollements à l'interface pâte-granulat... etc.
Les altérations dont l’aspect est physique mènent à des chutes et changement des
caractéristiques mécaniques du béton hydraulique. Dans une conception massive, les
contraintes de l’expansion du béton, béton armé, béton précontraint et mortier engendrent des
changements et des dégradations considérables vis-à-vis des contraintes, déformations,
module d’élasticité (E), coefficient de poisson (ν) …etc.
Ce genre de pathologie (AAR) qui se produit entre les agrégats et le milieu basique interstitiel
des bétons, en présence d’une forte humidité (HR > 85 %) et température de (T > 20° C).
Après les observations de Stanton, l’étude des symptômes pathologiques appropriée à
l’AAR a pris l’occupation de la communauté internationale comme : le Canada, l’Australie, la
Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud (1970), la Chine, le Japon (1982). En Europe l’étude du
problème de l’AAR commence au Danemark en 1950, puis aux autres pays comme :
l’Allemagne (1965), l’Islande, la France (à la fin des années 70), la Grande-Bretagne (1975),
l’Italie, la Belgique, la Norvège, l’Espagne, le Portugal et la Hollande (en 1990). Notre
continent Africain n’a pris en charge ce domaine de recherche qu’en 1990 par l’Afrique du
sud, ensuite l’Algérie en 2008 et le Cameroun 2013.
Dans ce contexte, ce travail de recherche est envisagé dans le cadre de l’obtention du diplôme
de Master II (option Structure), il représente un pas vers l’investigation dans le domaine de
l’AAR.
Il se compose de trois parties essentielles, la première partie présente une recherche
bibliographie. La seconde partie montre l’investigation et la réparation en cas d’ouvrage
attaqué de l’AAR. Le dernier chapitre porte sur une étude comparative entre la simulation
numérique et celle expérimentale en utilisant le logiciel (Matlab) vu l’énorme avantage que
présente la numérisation vis-à-vis le coût, le temps réduit, les résultats proches à la réalité afin
de faciliter la compréhension du mécanisme de l’AAR … et