Epidémiologie des infections urinaires dans la wilaya d’Oum El Bouaghi

dc.contributor.authorFernane, Assala
dc.contributor.authorBenzekri, Fatima Zohra
dc.contributor.authorAbdellaoui, Ahmed Anes
dc.date.accessioned2023-12-04T18:24:33Z
dc.date.available2023-12-04T18:24:33Z
dc.date.issued2023
dc.description.abstractLes infections urinaires posent un réel défi en matière de santé publique en raison de leur fréquence élevée et de leur complexité de traitement. On distingue quatre types : la cystite, la pyélonéphrite, l'urétrite et la prostatite. Dans ce travail nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive sur la fréquence des infections urinaires dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, à partir des données enregistrées dans les archives des services de bactériologies dans deux hôpitaux Ain Fekroun(Hamouda Omar) et Ain Baida (Zerdani Saleh), durant une période de 14 mois (de février 2022 au Mars 2023). Un travail microbiologique (identification par galerie biochimique et antibiogramme par diffusion en disque) prospectif a été également réalisé dans le laboratoire de microbiologie à l’Université Larbi Ben M’hidi, Oum El Bouaghi. Pendant cette période les services ont enregistré 220 cas d’IU dont 118 provenant d'Ain El Baida et 102 d'Ain Fekroun. L’analyse de la population infectée a mis en évidence une prévalence plus élevée des infections urinaires chez les femmes (65%) que chez les hommes (35%). Cependant, cette infection peut toucher toutes les tranches d'âge, bien qu'elle soit plus fréquente chez les adultes (82%) que chez les enfants (18%). 94% des infections urinaires analysées étaient d’origine bactérienne, principalement les entérobactéries (84.4%) avec une prédominance des E.coli (59.4) suivie par Klebsiella spp (12%) et Proteus mirabilis (10%). Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus été également présentes avec 6,6% pour chaque. Cependant 6% des IU étaient d’origine fongique (Candida albicans) L’étude de la sensibilité bactérienne aux antibiotiques a révélé une résistance variable à tous les antibiotiques testés, avec une résistance inquiétante de 17% à l’imipeném. Cette dernière peut causer une impasse thérapeutique et nécessite une démarche complémentaire par biologie moléculaire.
dc.identifier.urihttp://dspace.univ-oeb.dz:4000/handle/123456789/17176
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité d’Oum El Bouaghi
dc.titleEpidémiologie des infections urinaires dans la wilaya d’Oum El Bouaghi
dc.title.alternativeétude sur deux communes Ain- Fekroun et Ain-Baida
dc.typeOther
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