معهد تسيير التقنيات الحضرية
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Browsing معهد تسيير التقنيات الحضرية by Subject "Extention urbaine : tourisme : aménagement littoral"
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Item L'Extention urbaine et la problématique de préservation des zones touristiques littorales(Université d' Oum El Bouaghi, 2012) Guessoum, Warda; Adad, Mouhamed ChérifLe littoral est un espace soumis à des pressions multiples. Il cumule des fonctions parfois contradictoires (économiques, touristiques, résidentielles, de protection…). C’est l’espace qui regroupe des conflits d’usages, non seulement entre usage productif et résidentiel mais entre différents usages productifs parfois incompatibles (pêche, industrie, tourisme, agriculture). Toutes ces facteurs encouragent la vocation résidentielle et non plus seulement productive des espaces littoraux renforçant notamment le processus d’urbanisation des côtes, d’où une pression humaine accentuée sur un espace restreint et fragile. L’extension urbaine de la ville de Jijel sur les zones touristiques littorales est un phénomène récent par rapport aux autres wilayas .Elle est née de l’ignorance et le laisser faire de l’état et des autorités locales. Contrairement à la période d’insécurité du pays, on assiste aujourd’hui à un renforcement de l’attractivité des zones littorales, par les touristes. Donc, à partir de 2005, les flux des touristes algériens ont réanimé le tourisme de la ville de Jijel, vu les réformes et la volonté sérieuse du wali pour la promotion et l’animation de la région. L’attrait de la mer a entrainé ces dernières années une accélération de l’urbanisation et de la pression foncière sur les zones littorales, et les ZET notamment. Or, Ces zones doivent être exploitées pour le développement du tourisme et de loisir. Pour cela il est nécessaire de maitriser l'urbanisation de la frange littorale, considérée interdites selon la loi, et de préserver le foncier touristique en intégrant les terres agricoles dans le développement de loisir et du tourisme à travers la programmation des parcs écologiques, parcs d’attractions,..etc pour la valorisation des écosystèmes et des milieux fragiles. Ainsi, il faut maintenir la diversité sociale en zone côtière. Il est, cependant, clair que si l’existence d’atouts et de potentialités naturelles et culturelles est une condition nécessaire, elle est loin d’être suffisante pour amorcer le développement du tourisme et le hisser à un niveau de concurrence qui lui permette de conquérir des parts de marché de destination méditerranéenne. La concrétisation de cet objectif nécessite de réunir les conditions permettant, dans le cadre d’une politique ambitieuse et réaliste, la levée de toutes les contraintes qui pèsent sur l’investissement, notamment en matière d’accès au foncier et aux financements mais aussi de professionnalisation accrue des activités, de formation et de valorisation des ressources humaines, de marketing touristique, pour transformer progressivement les potentialités dont nous disposons en une véritable offre touristique de qualité contribuant de manière substantielle à la diversification des sources de revenus du pays. Effectivement, la gestion urbaine se fait d’une manière souvent classique et dépassée, la gestion du tourisme locale n’est pas autonome, la prise de décision concernant les ZET et le foncier touristique se fait par l’ANDT au niveau national, et cet organisme n’a pas de représentant au niveau local, ce qui rend la gestion plus complexe. D’où les tentatives récentes de mettre en place une gouvernance des zones touristiques littorales, à travers une gestion collective qui dépasse les simples frontières et mécanismes classiques de gouvernance. Cela ne peut se réaliser qu’avec un Agenda 21 locale, qui met en priorité le développement du tourisme et la préservation de l’environnement et du littoral dans la ville, en précisant de nouvelles méthodologies et procédures selon les caractéristiques et l’identité de chaque ville ou quartier. Cela à travers la bonne gouvernance et la participation de tous les acteurs de la ville, en concertation avec les experts, les spécialistes, et les habitants -comme acteur principal-, pour atteindre le stade du développement durable. Parallèlement, il faut encourager la diversification de l’offre touristique de la ville de Jijel d’une part, à travers l’amélioration de l’offre balnéaire et l’adoption d’une méthode plus performante et plus moderne pour la préservation des ZET contre l’urbanisation à l’aide du SIG. D’une autre part, l’évolution d’un tourisme plus culturel, rural et responsable, qui intégrerait l’arrière-pays et la ville, les préoccupations environnementales et la protection des côtes, ainsi que le patrimoine culturel et les sites historiques.